1 - LA VIOLENCE NE FERA PAS TAIRE LE PEUPLE
Le photogramme imprimé sur le dos d'un Gilet Jaune avec une femme à l'oeil éborgné sur l'escalier d'Odessa dans le film de Eisenstein "Le Cuirassé Potemkine" a inspiré cet premier intervalle sur la répression faite au mouvement des Gilets Jaunes. Après une longue marche dans les rues de Paris l'escalier d'Odessa est dans cette séquence le Parvis des Droits de l'Homme interdit aux manifestants.
2 - CINEMA-OEIL (KINO-EYE/КИНО-ГЛАЗ)
Renvoyant l'oeil éborgné par le LBD à celui de la caméra mise en scène, ce deuxième intervalle fait allusion aux théories de Dziga Vertov sur le montage et le mouvement entre images. Malgré une demande d’interdiction, de nombreuses personnes ont perdu un œil ou ont été défigurées à cause d'un tir de LBD 40. D’autres encore ont perdu l’audition ou ont été mutilées à cause des grenades GLI F4. Cette séquence leur rend hommage.
3 - L'AUTRE PARTIE DU MONDE
Le troisième intervalle décide de reprendre les mêmes contestataires dans leur quotidien, celui de la ""symphonie urbaine". Le texte prend de l'élan entre les plans tels les ciné-tracts de Mai 68. Pour ces "nouveaux prolétaires" le port d'un gilet jaune est un outil de travail obligatoire, ils se battent pour leur avenir et celui de leurs enfants.